Le monde d’après, c’est maintenant !

La crise sanitaire a été révélatrice des failles de nos sociétés modernes. Par l’expérience du confinement, les métiers essentiels non reconnus et mal payés participant à la cohésion sociale et au bien-être de la population (infirmièr.e.s, aides à domicile, techniciens de surface, caissier.e.s…) ont été mis en lumière.

Allons-nous oublier rapidement pour que la société revienne « à la normale » ?

NON ! 

Depuis des décennies, l’humanité ne cesse d’utiliser toutes les ressources offertes par notre planète pour transformer ses matières premières en objet de consommation générant le plus de profit possible. 

Allons-nous retourner dans l’effroi d’une consommation effrénée jusqu’à l’épuisement du système ? 

NON ! 

Certains diront que l’histoire de nos civilisations n’est qu’un éternel recommencement. Le système établi se renverse lorsque la majorité souffrante ne peut plus accepter cette domination. 

Notre bonheur personnel ne peut être durable, s’il génère de fortes inégalités et si notre environnement naturel est saccagé.

L’économie dans son acception la plus noble est une organisation pensée au service de l’homme. 

Or depuis la fin du 19ème siècle toutes les composantes de l’économie se sont réduites à l’économie marchande ; la loi de l’offre et la demande est la règle indiscutable pour penser et organiser notre société. 

Chacun a désormais conscience des inégalités grandissantes et de l’urgence climatique. Des initiatives citoyennes naissent dans le monde entier. Elles font éclore le monde de demain, au plus près de nos besoins.

Le monde d’après est déjà là ! 

L'Économie Sociale et Solidaire a pris sa source dans toutes ces mobilisations et lutte depuis le 19ème siècle, dès que l’émergence du système , qui montrait déjà ses failles. 

Cet axe de développement économique prône des critères primordiaux pour replacer l’Humain au cœur de l’économie :

• une lucrativité limitée des activités,

• une gouvernance démocratique où chacun exprime sa voix et où le pouvoir décisionnel ne se limite pas à l’apport en capital.

• Un projet répondant à des besoins collectifs

L’invitation à la participation des citoyens dans les processus de réflexions et de décisions témoigne de sa volonté de transformer la société grâce au pouvoir d'émancipation des personnes. 

Pas de place pour le sentiment d'impuissance, nous avons la possibilité de changer le cours des événements !! 

Un monde plus juste, solidaire et durable est possible Vive l’intérêt collectif !!!